Fiche d’identité

Nom de la structure adhérente : ARTELIA
Date d’entrée adhésion à la SBA : 23 janvier 2017
Domaine d’activité de la structure : Maîtrise d’œuvre
Sous-domaine d’activité de la structure : Bureau d’études
Date de création de la structure : 13 décembre 2002
Effectif : 7 300 salariés
Rayonnement : International
Contact adhésion : Blaise SOLA 

Pouvez-vous nous parler de votre organisation, de ses activités et des types de projets qu’elle met en œuvre ?

Artelia est un groupe international multidisciplinaire de conseil, d’ingénierie et de management de projet. Associant de fortes compétences en ingénierie de la mobilité, de l’eau, de l’énergie, du bâtiment et de l’industrie, Artelia offre une gamme complète de services, de l’expertise à la livraison de projets complexes : consulting, études et schémas directeurs, management de projet, maîtrise d’œuvre de conception et d’exécution, gestion patrimoniale et marchés globaux.

Notre raison d’être : créer des solutions pour une vie positive. Nous sommes unis par une même passion, celle d’exercer un métier qui allie l’art de concevoir avec ingéniosité et de réaliser avec engagement.

Les managers et salariés détiennent 100 % du capital d’Artelia. Socle de l’indépendance et de la dynamique entrepreneuriale du groupe, ce modèle de développement se concrétise à travers les projets que nous menons en réponse aux principaux défis de notre temps : résilience au changement climatique, transition énergétique, économie des ressources, industrie avancée, renouveau du bâti, mieux-vivre en ville, mobilité multimodale. Face à ces enjeux, notre devoir est de proposer des solutions à la fois innovantes et réalistes, audacieuses et tangibles afin de nous aider, nous citoyens du monde, à mener une vie positive.

Avec 7 300 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 833 millions d’euros en 2022, Artelia fait partie du top 15 des ingénieries européennes de la construction. Implanté dans 40 pays en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie Pacifique et en Amérique, le groupe intervient dans plus de 100 pays à travers le monde.

 

Quel regard porte votre structure sur le bâtiment intelligent ? Par exemple, parmi les domaines d’application du numérique, lesquels vous semblent les plus matures aujourd’hui pour la filière ?

Les bâtiments, logements, ouvrages et territoires intelligents sont des opportunités pour les métiers de l’ingénierie d’atteindre les objectifs de décarbonation du monde de la construction. L’enjeu est de comprendre le comportement de nos conceptions durant leur exploitation pour améliorer leurs performances et leur cycle de vie

Dans cette optique, nous cherchons à améliorer la performance des ouvrages sur lesquels nous travaillons, notamment en augmentant leur durée de vie, en améliorant leur résilience aux enjeux climatiques, en diminuant leur poids carbone, en réduisant leur consommation (d’utilités) et en améliorant leur maintenabilité.

 

Quels sont pour vous les fondamentaux nécessaires au déploiement du numérique responsable dans le bâtiment ?

Numérique responsable, interopérabilité des systèmes, mutualisation des équipements et des infrastructures, gouvernance de la donnée… Autant de moyens qui permettent de réduire le poids carbone de la construction et rendre notre monde plus vivable. Nous nous devons d’être ambitieux pour notre planète et pour le monde que nous laissons à nos enfants.

Cela signifie qu’il est primordial d’accompagner les mentalités à ces nécessaires changements de comportements et investissements, au-delà des réglementations contraignantes comme les décrets tertiaires et BACS.

 

Quelles sont les tendances clés du “smart” et de l’évolution du numérique qui vont marquer la filière de l’immobilier à horizon 2030 ?

Améliorer les performances d’un ouvrage en généralisant les mesures possibles est une première étape. Grâce à l’intelligence artificielle, le “smart” pourra rendre réellement “adaptable” un ouvrage à des situations. C’est un pas supplémentaire.

Les IA vont créer des continuums entre les mondes physiques et virtuels et donner accès à de nouveaux services dans tous les pans de nos activités humaines. Le principal obstacle est l’explosion des besoins énergétiques des infrastructures informatiques sur lesquelles reposent les IA.

Enfin, pour faire face aux pénuries de matériaux, éco-concevoir un ouvrage, c’est-à-dire prévoir sa déconstruction dès sa conception initiale, et fluidifier les échanges de sous-systèmes et composants de ces ouvrages pour créer des banques de matériels et matériaux issus de la déconstruction, est une piste sérieuse.

 

Quels sont les expertises, thématiques et sujets de prédilections que votre structure est prête à porter et à partager au sein de la communauté SBA ?

La vision et les pistes de réflexion que nous avons mentionnées dans la question précédente (NDLR : Intelligence Artificielle et éco-construction) sont des sujets d’expertise que nous portons chez Artelia. Les défendre ensemble au sein de la SBA est une façon de fédérer d’autres acteurs dans cette direction qui nous semble vertueuse.


Plus spécifiquement, certains collaborateurs d’Artelia président des commissions au sein de la Smart Buildings Alliance :

  • Blaise Sola préside la commission « BIS/BOS » ;
  • Jérémy Dréan préside la commission « Smart Hospital » ;
  • Jacques Chansavang préside la commission « Données bâtimentaires et territoires ».

Nous prenons également part aux échanges et aux travaux des commissions « BIM », « R2S Connect », « IA appliquée au smart building » et « Traçabilité carbone ».

 

Quels sont les outils et services qui permettraient de massifier le déploiement du numérique dans le bâtiment ?

La SBA est le meilleur outil pour accompagner le changement de la filière et, plus largement, des mentalités. Elle permet d’œuvrer au plus près des utilisateurs, des donneurs d’ordres et de toutes les parties prenantes concernées par ces sujets “ smart”.  L’alliance sait donner du liant et de la cohérence à toutes les actions qui sont entreprises par chaque acteur individuellement au sein de la filière (référentiels et productions propres de la SBA).

La SBA est donc légitime pour mener des actions de sensibilisation auprès des pouvoirs publics pour créer les conditions favorables à l’appropriation et au déploiement du “smart” en aidant à améliorer la réglementation et à standardiser ce qui est nécessaire (échanges de données, interopérabilité des systèmes…).

 

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