Spécialisée dans le développement international et les nouvelles technologies, Mallorie Claudel a rejoint la SBA pour l’accompagner dans son déploiement à l’international. Son portrait, ses projets et ses ambitions dans le cadre de la nouvelle mission de cette passionnée de plongée et de biologie sous-marine.
Qui êtes-vous, Mallorie Claudel ?
Mallorie Claudel |Après 20 années passées dans différentes entreprises consacrées aux objets connectés (IoT), notamment Sigfox, m2mAir Telit, Bouygues Telecom ou Wavecom (Sierra Wireless), j’ai décidé de devenir entrepreneure et de fonder ma propre structure de conseil en Tech4Good[1], Impact Innov. Mon objectif ? Mettre, d’une part, mes compétences de développement international, d’organisation d’écosystèmes partenaires et d’alliances stratégiques, et d’autre part, mon expertise des nouvelles technologies, au service du développement durable et de la responsabilité sociétale des entreprises. C’est ainsi que je suis devenue experte indépendante pour la Fondation Solar Impulse, fondée par l’explorateur Bertrand Piccard, et consultante pour l’opérateur IoT satellitaire Kineis. Aujourd’hui, j’ai le privilège d’être missionnée par la SBA, en tant que « International Relation Officer », pour l’aider à accélérer sa croissance. Les valeurs que la SBA porte et qu’elle fédère en faveur des villes durables, responsables et inclusives, ses actions qui visent à combiner transition numérique et transition énergétique dans les bâtiments au profit des usagers, ont un sens qui fait écho à mes aspirations. Pour toutes ces raisons, je suis enthousiaste et heureuse d’accompagner la SBA dans son expansion en dehors de la France.
En quelques mots, pouvez-vous décrire vos missions ?
MC |Depuis le 2 juin dernier, j’ai pour mission principale de contribuer au rayonnement international de la SBA. Plus concrètement, je pilote avec les acteurs nationaux, la mise en place d’alliances locales dans différents pays, d’abord européens, dans le respect des fondamentaux de la SBA : Allemagne, Autriche, Belgique, Italie, Luxembourg, Pays-Bas ou encore la Suisse. Et ce n’est pas tout, puisque nous avons aussi des contacts avec le Canada, la Chine, le Maroc et la Tunisie. Je vais également m’occuper de coordonner les travaux, les actions et les stratégies de la SBA avec les organisations européennes et le siège international de la SBA, qui sera basé à Bruxelles. L’ambition affichée est de faire de la SBA la référence du numérique dans l’industrie du bâtiment en Europe et ailleurs dans le Monde. Véritablement, cette mission liée au déploiement de la SBA promet d’être passionnante !
Parlez-nous de votre première action pour la SBA.
MC |Effectivement, à peine arrivée, j’ai réalisé une action pour améliorer la visibilité de la SBA auprès de la Commission européenne et affirmer son point de vue et ses convictions. Connaissez-vous le Pacte Vert (Green New Deal) pour l’Europe ? Les objectifs sont non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre à zéro d’ici 2050, de rendre l’économie européenne durable, mais en plus de développer une croissance verte dissociée des ressources. Le 11 mai dernier, la Commission européenne a lancé la première étape d’une grande consultation publique sur la future initiative « Renovation Wave », pour accélérer la rénovation énergétique du parc immobilier européen et atteindre les objectifs climatiques à l’horizon 2050. Le 8 juin, nous avons rendu notre contribution. Cette prise de position appelle la Commission à intégrer la technologie numérique dans la stratégie de rénovation des bâtiments de l’Union européenne en tant que levier clé combinant efficacité, durabilité et décarbonisation dans l’environnement du bâtiment tout en créant des emplois, en apportant de l’inclusion sociale et en améliorant l’économie. Il s’agit de la toute première étape de la consultation, à laquelle de nombreux industriels, collectivités locales, ONG, grandes agglomérations européennes, et même des citoyens ont répondu. Dans la ligne droite de cette contribution, nous avons en parallèle adressé une lettre sur la place du numérique dans la transition énergétique à Emmanuelle Wargon, Secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, et à Julien Denormandie, Ministre délégué auprès de la Ministre de la Cohésion des Territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ville et du logement, avec d’autres acteurs de la filière du Smart Building.
[1] Entreprise sociale pour le bien commun